A fire heavily damaged a slaughterhouse in Haut-Valromey (Ain) during the night of September 27-28. Several vehicles on site were also destroyed.
The remains of several incendiary devices were found.
Claim of responsibility, reported by Indymedia Nantes: (Translation by Google Translate)
That night, the moon is decreasing and in its third quarter. A group of people attacked a slaughterhouse by burning eight fires, both under vehicles and in the building itself, having forced and ransacked it. The electrical systems have been attacked by the fire, which may be able to shut down the refrigeration and remote monitoring systems. A black and acrid smoke invades the starry sky and falls on the village of Hotonnes and its surroundings.
We would like to begin by hailing the ever-increasing number of butchery attacks that have occurred since the beginning of the year. These actions touched us because they did not put us in a simple role of spectators but pushed us to act. It seems important to us not to let the repression curb us and to spread the antispecial attack without mediation.
Antispecies action is also seen in everyday life, in our relationship to the living beings around us. Thus we are not interested in criticizing murder as an inherently bad value because moral condemnation seems to us detached from any reality actually lived. It would interest us more to extend the antispecism to all the living species and to refuse the false distinctions between the so-called “sensible” beings and the others. The mass planting of firs to make planks or the intensive breeding of hens to produce eggs gives us a comparable effect. A wasteland can easily evoke a charnel house. We do not want a vegan or animal-friendly capitalism as it continues to exploit other species.
Let’s be clear, we do not support any breeding as benevolent as it is. It always reminds us of domestication and of seeing nature around us as a resource to be exploited while we are part of it and part of it. To accept to be part of it is to accept the multiplicity of its reports, whether it is the cross-look of a fox, the sound of an ax sinking into the wood, the uprooting of wild fruits in the day that gets up, climbing in a tree, hunting insects that attack our food or invading our places of life, verbal or physical conflict with other human beings.
Slaughterhouses, farms, and trenches are all ways of confining and submitting. In taking this action, we were accompanied by our human and non-human accomplices who were not present because they were locked up or threatened with it. By expressing our anger we carry you into our hearts.
And we hate this world that forces us to choose between killing our cows with our passivity or risking killing them with our acts of sabotage. Indeed, during the attack on this slaughterhouse, we were aware that cows were locked up there, and although we tried to limit the risks for them, our actions were able to stress them or to make them suffer. But we do not want to forget that if our actions can hurt, our indifference kills with certainty.
This action is part of the “stop-speciesism” series of attacks, but it seems important to us to point out that our goal here is to put antispecism back in a permanent conflictual perspective with all the authorities.
This world is killing bad cows
For the propagation of a chaos that refuses to choose between love and violence.
White moon,
Black Pack.
(French):
Cette nuit là, la lune est décroissante et dans son troisième quartier. Un groupe d’individus s’attaque à un abattoir en y allumant huit incendies, aussi bien sous des véhicules que dans le bâtiment lui-même en l’ayant préalablement forcé et saccagé. Les systèmes électriques ont été attaqués par le feu permettant peut-être de couper les systèmes frigorifique et de télésurveillance. Une fumée noire et âcre envahit le ciel étoilé et s’abat sur le village d’Hotonnes et ses environs.
Nous voudrions commencer par saluer les toujours plus nombreuses attaques de boucheries ayant eu lieu depuis le début de l’année. Ces actions nous ont touchées car elles ne nous ont pas placé dans un simple rôle de spectateures mais nous ont poussé à l’agir. Il nous paraît important de ne pas laisser la répression nous freiner et de diffuser l’attaque antispéciste sans médiation.
L’agir antispéciste se vit aussi dans le quotidien, dans notre rapport aux êtres vivants qui nous entourent. Ainsi il ne nous intéresse pas de critiquer le meurtre comme une valeur intrinsèquement mauvaise car la condamnation morale nous paraît détachée de toute réalité véritablement vécue. Il nous intéresserait plus d’étendre l’antispécisme à toutes les espèces vivantes et de refuser les fausses distinctions entre les êtres dits « sensibles » et les autres. La plantation en masse de sapins pour en faire des planches ou l’élevage intensif de poules pour produire des œufs nous fait un effet comparable. Une friche peut facilement nous évoquer un charnier. Nous ne voulons pas d’un capitalisme vegan ou respectueux des animaux alors qu’il continue d’exploiter d’autres espèces.
Soyons clair, nous ne cautionnons aucun élevage aussi bienveillant soit-il. Cela nous rappelle toujours la domestication et le fait d’envisager la nature autour de nous comme une ressource à exploiter, alors que nous en faisons partie et qu’elle fait partie de nous. Accepter d’en faire partie c’est accepter la multiplicité de ses rapports, que ce soit le regard croisé d’un renard, le bruit d’une hache qui s’enfonce dans du bois, l’arrachage de fruits sauvages au jour qui se lève, l’escalade dans un arbre, la chasse d’insectes qui s’en prennent à notre nourriture ou qui envahissent nos lieux de vie, le conflit verbal ou physique avec d’autres êtres humains.
Abattoirs, élevages, taules, sont autant de manières d’enfermer, de soumettre. En menant cette action, nous avons été accompagnées par nos complices humains et non-humains qui n’étaient pas présents parce qu’enfermées ou menacés de l’être. En exprimant notre colère nous vous portions dans nos cœurs.
Et nous haïssons ce monde qui nous force à choisir entre tuer des vaches par notre passivité ou à risquer de les tuer par nos actes de sabotage. En effet, lors de l’attaque de cet abattoir, nous avions conscience que des vaches y étaient enfermées, et bien que nous avons essayé de limiter les risques pour elles, nos actes ont pu les stresser ou les faire souffrir. Mais nous ne voulons pas oublier que si nos actes peuvent faire du mal, notre indifférence, elle, tue avec certitude.
Cette action s’inscrit dans la série d’attaque « stop spécisme » mais il nous paraît important de préciser que notre but ici est de replacer l’antispécisme dans une optique de conflictualité permanente avec toutes les autorités.
Ce monde tue les mauvaises vaches
Pour la propagation d’un chaos qui refuse de choisir entre l’amour et la violence.
Lune Blanche,
Meute Noire.