Received anonymously (click here to view video from the action):
During the night of the 24th of August in France, 13 rabbits were helped free from their cages and released.
We are aware that this kind of actions is controversial. We’d like to point out that these people are living in absolutely dreadful conditions. They never saw and will never see the daylight. They’re crowded in tiny cages, right upon their feces. Many amongst them (one person out of five) won’t survive those conditions of detention, even before the day they’re sent for slaughter.
Living in nature is risky, but leaving them inside is signing their own death warrant. Outside, each of them gets a chance to survive. Some people worry about predation but it’s an inherent risk to the wild. Foxes, their main predators, are not as numerous as them, only some of them will be eaten no matter the color of their fur. Actually the worst thing that could happen to them is to encounter a humane hunter.
We know that sanctuaries exist. Unfortunately, the total room of these places compared to the number of the other animals killed everyday is totally derisory. All the more almost every female in these farms is pregnant and can have up to 12 babies, which would drastically reduce the number of precious safe places in the sanctuaries. What shall we do concerning those who can’t have a home, leave them behind?
In this speciesist world where there aren’t any perfect solution, we decided to give them a chance in the wild. This decision is even more pertinent considering the fact that we saw many other white rabbits running free in the fields.
We chose a place far away from the busy roads, a small wood around a field where they can be safe. It appeared to us that there weren’t many foxes there. We stayed with the rabbits for an hour and observed that they spontaneously ate and moved to discover their new environment. They were jumping for joy, relieved after they experienced hell.
Finally, we are not accountable to anyone except the other animals.
We also have a thought for every activist suffering from the state and police repression.
Until every cage is empty.
French:
Durant la nuit du 24 août en France, 13 lapin.e.s ont été sorti.e.s de leurs cages et relâché.e.s.
Nous sommes conscient.e.s que ce genre d’action est controversé. Nous souhaitons rappeler que ces personnes vivent dans des conditions absolument ignobles. Iels n’ont jamais vu et ne verront jamais la lumière du jour. Iels sont entassé.e.s les un.e.s sur les autres dans des cages grillagées, juste au dessus de leurs excréments. Beaucoup d’entre elleux (une personne sur cinq) ne survit pas à ces conditions avant même le jour où iels sont envoyé.e.s à l’abattoir.
La vie dans la nature comporte de nombreux risques, mais à l’intérieur, leur mort est certaine. Dehors, iels ont tous.tes une chance de s’en sortir. Certain.e.s s’inquiètent de la prédation qui existe dans la nature, mais c’est un risque inhérent à la vie en liberté. La population de renard.e.s (leurs principaux.ales prédateurs.ices) est très faible comparée à celle des lapin.e.s, seule une faible partie d’entre elleux se font manger quelque soit la couleur de leur pelage. En fait, leur plus grand risque serait de rencontrer un.e chasseur.se humain.e.
Nous savons qu’il existe des sanctuaires. Malheureusement, la capacité totale de ces refuges comparée au nombre de personnes tuées quotidiennement est absolument dérisoire. D’autant plus que la majeure partie des femelles en élevages sont enceintes et peuvent avoir jusqu’à 12 lapereaux, ce qui réduit drastiquement le nombre de précieuses places dans ces lieux. Que devons-nous alors faire pour celleux qui n’ont pas de place ? Les laisser à une mort certaine ?
Devant cette situation dans un monde spéciste où il n’existe pas de solution totalement satisfaisante, nous avons décidé de leur laisser une chance dans la nature. Cette décision est d’autant plus pertinente considérant le fait que nous avons croisé lors de l’action de nombreu.x.ses lapin.e.s blanc.he.s, gambadant dans les champs.
Nous avons choisi un lieu éloigné des routes fréquentées, un petit bois où iels peuvent trouver refuge, à proximité d’un champ, et où il nous paraissait peu probable qu’il y ait beaucoup de renard.e.s. Nous sommes resté.e.s auprès d’elleux une heure. Nous avons observé qu’iels se nourrissaient spontanément. Certain.e.s sont rapidement parti.e.s explorer leur nouvel environnement. Iels sautaient de joie, soulagé.e.s après leur séjour en enfer.
Enfin, nous n’avons de comptes à rendre à personne, à part aux autres animaux.
Nous avons également une pensée à tous les activistes antispécistes subissant la répression étatique et policière.
Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides.