Pheasants Liberated, Hunting Towers Destroyed (Belgium)

Received anonymously (translation):

During the month of May 2019, citizens helped 12 pheasants free themselves from a breeding farm in Braine-l’Alleud. They were taken away from an area clearly identified as for hunting. The structure used to lock up the pheasants was destroyed.

In February 2019, about 20 pheasants were released from a farm in Gerpinnes.
Since November 2018 more than a hundred hunting towers have been destroyed in Wallonia.

 

Full claim of responsibility (French):
COMMUNIQUE DE PRESSE – Actions directes antispécistes.
Mai 2019, Braine-l’Alleud, Belgique.

Dans le courant du mois de mai* 2019, des citoyen.nes ont aidé 10 faisanes et 2 faisans à se libérer d’un élevage situé à Braine-l’Alleud. Elles et eux ont été conduit.e.s loin de cette zone clairement identifiée comme chasse de loisir. La structure servant à enfermer les faisan.e.s a été détruite. En février 2019, une vingtaine de faisan.e.s avaient été libéré.e.s d’un élevage situé à Gerpinnes.
Depuis novembre 2018 plus d’une centaine de miradors de chasse ont également été détruits en Wallonie.

Alors que les connaissances au sujet des autres animaux, de l’antispécisme et d’un modèle plus juste, cessant de les exploiter et de les exécuter, ne cessent de croître. Alors que de nombreuses associations et personnalités s’opposent au spécisme, le revendiquent publiquement et légalement, notamment par des manifestations pacifiques, aucune remise en question du système dominant spéciste par les autorités qui ont le pouvoir de changer la donne ne voit le jour.
Pire, les individu.e.s des autres espèces animales que la nôtre sont toujours d’avantage violé.e.s, mutilé.e.s, exploité.e.s, séquestré.e.s et exécuté.e.s.

Le droit à rester en vie, ne pas souffrir, ne pas être exploité.e et enfermé.e des individu.e.s sentient.e.s devrait être actuellement suffisant pour mettre un terme à toutes ces pratiques qui ne relèvent en rien d’une société évoluée sur le plan de l’éthique, de la justice et du respect. Qui plus est l’opinion publique appuie également cette opposition à la chasse.

Un sondage à ce propos a été réalisé en janvier 2019 par “Listen” à la demande de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO), dont voici quelques résultats disponibles sur le site internet suivant
www.stopderiveschasse.be :
– “74% de la population francophone belge se déclarent opposées à la pratique de la chasse (déjà en 1998 le pourcentage était de 68%);
– 78% considèrent l’animal (domestique et sauvage) comme un être sensible;
– 65 % des personnes interrogées sont conscientes du danger que représente le saturnisme (intoxication par le plomb) pour l’environnement. Il faut savoir que chaque année 40 000 tonnes de plomb sont utilisées par les chasseurs et les tireurs sportifs en Europe, ce qui provoque la mort d’au moins 2 millions d’oiseaux (soit par ingestion directe du plomb, soit, pour les rapaces, par ingestion d’une proie contaminée).”

D’autres informations disponibles également sur ce site affirment que la chasse est avant tout un plaisir que les adeptes entretiennent artificiellement :
– “plus de 160.000 Faisans, Perdrix grises et Canards colverts sont élevés avant d’être lâchés pour la chasse ;
– des milliers de tonnes de céréales sont utilisées chaque année dans les grandes chasses pour y maintenir des densités jusqu’à 10 fois supérieures à une situation normale. Cet élevage en forêt et les tableaux de chasse qui en résultent ont pour vocation le profit ou la notoriété du chasseur…”

En conclusion, outre l’impact majeur sur les individu.e.s directement menacés à mort par la chasse, il exsite donc également des impacts :
– sur d’autres espèces par intoxication au plomb;
– environnementals par pollution (au plomb notamment);
– sur la biodiversité par une faune sauvage artificiellement gonflée;
– pour les personnes qui se voient interdir l’accès à certains chemins et bois, qui se sentent en insécurité durant les périodes de chasse.

*Nous assumons pleinement l’action et souhaiterions un procès politique contre le spécisme, cependant nous ne nous leurrons pas à ce propos. Nous refusons de nous soumettre à l’Etat spéciste (que nous ne reconnaissons dés
lors pas comme légitime) et sa répression, c’est pourquoi nous ne donnons ni la date ni le lieu de manière précise et agissons de manière anonymes au nom d’un collectif de citoyen.ne.s luttant contre le spécisme.