Locks Glued at Butcher and Cheese Shops (France)

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September, France

ENGLISH:
Locks of butcher shops and cheese shops glued

3 millions animals die every day in french slaughter houses.
Reminders of this massacre are everywhere, so common that they become normal. Butcher shops, cheese shops, dairy shops… These industries are based on the killing and exploitation of individuals. These industries are all over. As a consequence, no one is stunned at seeing dead bodies in a showcase. Activists tried to break, for a few hours, this grim reality. During the night, locks of speciesist shops have been glued to prevent them from opening, as a warning we do not forget the violence they represent and we will stand tall.

With this action, we also want to show or love and support to all the animal right activist who are suffering state repression, and especially to the activist of the french group Animal1st who, after a violent investigation, are now facing multiple trials and potential jail sentences.

FRANCAIS
Glutage de serrures de commerces spécistes

3 millions d’animaux agonisent chaque jour dans les abattoirs français.
Des rappels de ce massacre sont présents dans tous les recoins de nos vies et de nos villes. Leur présence est tellement omniprésente qu’elle a fini par devenir la norme. Boucherie, fromagerie, laiterie… Toutes ces industries se basent sur l’exploitation et la mise à mort d’une catégorie d’individus. Toutes ces industries ont pignon sur rue, au point que l’on ne s’étonne plus de voir des cadavres exposés en vitrine. Des militant.e.s ont tenté de rompre, quelques heures durant, cette normalité mortifère. Dans la nuit du 18 au 19 septembre, des commerces représentant l’exploitation spéciste ont vu leurs serrures gluées, car nous n’oublions pas la violence qu’ils représentent et nous entendons être le grain de sable dans le mécanisme.

Nous attaquons de front l’économie spéciste.
Nous nous inscrivons en solidarité avec les animaux non-humains.
Nous luttons pour un monde où l’égalité deviendrait la norme.

Cette action s’inscrit également comme un message d’amour et de soutien envers les nombreux.ses antispécistes victimes d’une répression étatique démesurée, signe que ce combat fait peur et que l’on cherche à l’étouffer dans l’œuf. Toutes nos pensées vont aux militant.e.s du collectif Animal1st, confronté.e.s à une violente enquête à plusieurs centaines de milliers d’euros, une condamnation pour « association de malfaiteurs » et des procès à répétitions, pour des faits présumés… de tags, dégradations légères et libérations d’animaux. Mais peu importe la répression, des personnes déterminées répondront toujours présentes pour continuer la lutte.