Received anonymously: (translation by Earth First! Journal)
Deer Liberation Front attacks!
On the night of August 6, the gratings of a breeding farm of the State Agricultural Institute of Fribourg were cut and about a hundred deer were able to escape and find refuge and relative freedom in the forest.
These animals, whose ancestors lived in the wild European forests, were being kept in captivity in the Sorens farm, where they were destined to be killed for their meat or sold for “the renewal of blood in many farms.”
This type of liberation and sabotage action, which is fairly easy to implement, makes it possible on the one hand for individuals to escape confinement and certain assassination, and on the other it leads to significant economic losses For those responsible for animal exploitation.
We attack the Agricultural Institute of the State of Fribourg, a state structure deeply involved in the oppression of human and non-human animals and in the destruction of the environment. In addition to dealing with various commercial farms (deer, cattle and milk marketing, fattening and sale of pigs), this institute also has a research function (experimentation in animal production), education and training for breeders. In addition to being one of the main actors in the perpetuation of livestock in Switzerland, the Agricultural Institute of the State of Fribourg is clearly part of the crushing policy pursued by agrobusiness against small peasant farmers who strive to practice autonomous agriculture without destroying the land. This is expressed in particular through a partnership with Agroscope (the federal competence center for agricultural research), which is the main Swiss actor linking scientific research with the agri-food sector and acting in favor of the introduction of GMOs In Switzerland, in particular by managing the field of GMO experimentation in Reckenholz (ZH).
Let us be many who fight against those who organize the destruction of the planet and the exploitation of those who are the people.
French:
Front de libération des Biches à l’attaque !
Dans la nuit du 6 août, les grillages d’un élevage de l’institut agricole de l’Etat de Fribourg ont été découpés et environ une centaine de biches ont pu s’échapper et trouver refuge et une liberté relative dans la forêt.
Ces animaux, dont les congénères vivent aussi à l’état sauvage dans les forêts d’Europe, maintenus en captivité dans la ferme-école de Sorens étaient destinés à être tués pour leur viande ou à être
vendus pour « le renouvellement du sang dans de nombreux élevages ».
Ce type d’action d’évasion et de sabotage, assez facile à mettre en œuvre, permet d’une part à des individus d’échapper à l’enfermement et à un assassinat certain et de l’autre engendre des pertes économiques non négligeables pour les responsables de l’exploitation animale.
En s’attaquant à l’Institut agricole de l’Etat de Fribourg on touche une structure étatique profondément impliquée dans l’oppression des animaux humains et non-humains et dans la destruction de l’environnement. En effet, en plus de s’occuper de divers élevages commerciaux (élevage de cerfs, de bovin et commercialisation de lait, engraissement et vente de porcs gras), cet institut a aussi une fonction de recherche (expérimentation en production animale) et d’enseignement et de formation pour des éleveurs et éleveuses. De plus, au-delà d’être un des acteurs principaux de la perpétuation de l’élevage en Suisse, l’Institut agricole de l’Etat de Fribourg s’inscrit clairement dans la politique d’écrasement menées par les filières agroalimentaires à l’encontre des petit-e-s paysan-anne-s qui s’efforcent de pratiquer une agriculture autonome et ne détruisant pas la terre. Cela s’exprime notamment par un partenariat avec Agroscope (centre de compétences de la Confédération pour la recherche agricole) qui est le principal acteur suisse faisant le lien entre la recherche scientifique et le secteur agroalimentaire et qui agit en faveur de l’introduction des OGMs en Suisse, notamment en gérant le champ d’expérimentation OGM de Reckenholz (ZH).
Soyons nombreux-ses à lutter contre ceux qui organisent la destruction de la planète et l’exploitation de celles et ceux qui la peuple.